Le procureur de la République s’est exprimé ce mercredi après-midi au sujet du drame survenu devant le collège Françoise Dolto de Nogent (Haute-Marne), où Mélanie G., surveillante scolaire de 31 ans, a été mortellement poignardée par un élève de 14 ans.
Ses déclarations dressent le portrait d’un adolescent froid, détaché, et d’un acte délibérément prémédité.
Une attaque soudaine et brutale à coups de couteau
Les faits se sont déroulés mardi matin, alors que des forces de police étaient présentes à l’entrée du collège pour procéder à un contrôle préventif des sacs, dans le cadre de la lutte contre les armes blanches en milieu scolaire.
C’est à ce moment qu’un élève de troisième, né en 2010, a sorti un gros couteau de cuisine et s’en est pris à une surveillante, sans raison directe apparente.
Selon la conférence de presse du procureur de la République, la victime, Mélanie G., a reçu sept coups de couteau de cuisine avec une lame de 34cm, dont une plaie profonde de 18 cm dans le dos et une autre au niveau du crâne.
Malgré une prise en charge rapide, elle n’a pas survécu à ses blessures. Le procureur a qualifié les faits de meurtre aggravé, un chef passible de 20 ans de réclusion criminelle en matière pénale pour un mineur.
Un profil scolaire stable, mais des antécédents de violence
L’adolescent mis en cause était considéré comme un bon élève, intégré à la vie scolaire, et même référent anti-harcèlement au sein de son établissement. Issu d’une famille insérée professionnellement et sans aucun antécédent judiciaire, rien ne laissait présager un passage à l’acte aussi violent.
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