Chaque mois, c’est le même scénario : les règles arrivent, et avec elles leur lot de douleurs, de fatigue et de sensations parfois intenses. Mais il y a un jour en particulier qui semble faire l’unanimité pour son intensité : le deuxième jour du cycle menstruel.
Si vous aussi vous redoutez ce jour plus que les autres, rassurez-vous : ce n’est pas une simple impression. La science confirme que c’est souvent le plus difficile pour de nombreuses femmes. Voici pourquoi.
Les causes des douleurs ressenties le deuxième jour du cycle menstruel.
Tout commence avec une chute hormonale
À l’arrivée des règles, les taux de progestérone et d’œstrogènes chutent brutalement. Ce déséquilibre hormonal provoque le déclenchement du cycle, mais il augmente aussi la sensibilité à la douleur.
Ce changement hormonal accentue les crampes, la fatigue, et peut également aggraver les maux de tête ou les troubles de l’humeur. Le corps devient globalement plus réactif, plus vulnérable aux douleurs.
Les prostaglandines, ces petites molécules aux grands effets
Interrogée par le journal Metro, la Dre Dawoodbhoy, gynécologue-obstétricienne et médecin universitaire explique : « Quand la muqueuse de l’utérus se décompose, le corps libère des prostaglandines, des substances chimiques proches des hormones.
Leur rôle est d’aider l’utérus à se contracter pour expulser le sang et les tissus. Mais lorsqu’elles sont présentes en excès, elles provoquent des contractions plus fortes, plus douloureuses, et peuvent même limiter l’oxygénation locale du tissu utérin, ce qui accentue les crampes.
Un flux plus abondant, un utérus plus actif
Autre facteur aggravant : le volume du flux menstruel. En général, c’est au deuxième jour que le saignement est le plus abondant. L’utérus doit donc redoubler d’efforts pour l’évacuer, ce qui augmente l’intensité des contractions… et des douleurs.
Et les autres douleurs dans tout ça ?
La baisse d’œstrogènes ne se limite pas aux règles : elle peut aussi amplifier d’autres troubles chroniques comme la fibromyalgie ou les migraines. Il est donc fréquent de se sentir généralement plus douloureuse, fatiguée ou sensible pendant cette période.
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