Un proche vacille, a du mal à parler ou semble soudain confus ? Chaque seconde compte. L’accident vasculaire cérébral (AVC) peut survenir sans prévenir, bouleversant en un instant le cours d’une vie. Mais saviez-vous que connaître les bons gestes – les vrais, validés par les professionnels de santé – peut véritablement influencer l’issue de la situation ? Oubliez les fausses méthodes : découvrons ensemble ce qu’il faut réellement faire pour aider efficacement.
Un AVC, c’est quoi exactement ?

Un AVC survient lorsque la circulation du sang vers une partie du cerveau est interrompue, soit par un caillot (AVC ischémique), soit par une hémorragie (AVC hémorragique). Le cerveau ne recevant plus assez d’oxygène, les cellules nerveuses commencent à souffrir, voire à mourir, en quelques minutes. D’où l’importance d’une intervention rapide.
Reconnaître les signes sans se tromper
Avant d’agir, il faut repérer les signes d’un AVC. Ils sont souvent soudains et faciles à identifier grâce à l’astuce « VITE », utilisée par les secours :
- V : Visage paralysé ? Une asymétrie au niveau du sourire ou un affaissement d’un côté du visage ?
- I : Inertie d’un bras ? La personne peut-elle lever les deux bras à la même hauteur ?
- T : Trouble de la parole ? Son discours est-il confus, haché ou difficilement compréhensible ?
- E : En urgence ! Il faut appeler immédiatement les secours (le 15 ou le 112 en France).
Ce qu’il faut vraiment faire… et ne pas faire

Contrairement à certaines croyances relayées sur internet, piquer les doigts avec une aiguille ou masser les oreilles n’a aucun effet bénéfique. Ces gestes n’ont aucun fondement médical et font perdre un temps précieux.
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