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« Mon fils se faisait harceler, ce que j’ai fait a tout changé »

Quand on devient parent, on se prépare à affronter bien des défis. On s’attend à des nuits blanches, des crises de colère, des genoux écorchés.

Mais on n’est jamais vraiment prêt à voir son enfant souffrir en silence, victime de la cruauté et de la bêtise des autres.

C’est pourtant ce que j’ai découvert il y a quelques mois, lorsque j’ai appris que mon fils se faisait harceler à l’école. Ce que j’ai fait ensuite a tout changé.

Le fléau du harcèlement scolaire, des chiffres alarmants
Le harcèlement scolaire est un phénomène mondial, et ses conséquences peuvent être dévastatrices.

Selon l’UNESCO, un enfant sur trois dans le monde serait victime de harcèlement à l’école, soit environ 246 millions d’élèves chaque année. En France, une enquête de l’Éducation nationale estime qu’environ 700 000 élèves subissent un harcèlement sévère chaque année, soit 5% à 6% des élèves au total.

Le harcèlement scolaire peut entraîner des conséquences graves telles que l’anxiété, la dépression, l’isolement social et, dans les cas extrêmes, des pensées suicidaires. Ces impacts soulignent l’importance d’une intervention rapide et efficace pour protéger les élèves concernés.

Mon fils, Thomas, faisait partie de ces statistiques. Mais pour moi, il n’était pas qu’un numéro. Il était mon fils, et je ne pouvais pas rester les bras croisés.

Les signes qui ne trompent pas
Tout a commencé par des signes subtils. Thomas rentrait de l’école plus silencieux que d’habitude, ses notes chutaient et il semblait toujours sur le point de pleurer.

Les soirées, autrefois pleines de rires et de jeux, étaient devenues étrangement silencieuses. Il mangeait moins, passait des heures enfermé dans sa chambre et avait même commencé à se plaindre de douleurs à l’estomac chaque matin avant de partir à l’école.

C’est finalement un appel de son professeur principal qui a confirmé mes craintes. « Monsieur, votre fils semble avoir perdu confiance en lui ces derniers temps. Il s’isole, ne participe plus en classe et évite les autres élèves. »

Ces mots ont été comme une gifle. Mon fils, ce garçon plein de vie, était en train de se briser sous mes yeux.

Ce que j’ai fait a tout changé
Le lendemain de cet appel, j’ai décidé de ne plus rester passif. J’ai pris ma journée pour l’accompagner à l’école, mais cette fois en restant à distance, observant discrètement.

Quand je l’ai vu entrer dans la cour, je me suis caché derrière le portail, suffisamment près pour entendre les éclats de voix. Quelques minutes plus tard, trois garçons l’ont encerclé près des escaliers menant à la salle de sport.

Je les ai vus lui arracher son sac, renverser son contenu sur le sol et éclater de rire alors que Thomas se penchait pour ramasser ses affaires, le visage rouge de honte. L’un d’eux, un grand blond, lui a même lancé : « Tu vas pleurer, le bouffon ? » pendant qu’un autre, plus costaud, lui tapait sur la nuque en disant : « Tu sers à rien, sérieux. Retourne jouer à tes jeux débiles. »

Mon cœur bouillait, mais je savais que je ne devais pas perdre mon sang-froid. J’ai attendu que la cloche sonne, puis je suis allé voir le directeur sans prévenir avec des photos et vidéos à l’appui.

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