ADVERTISEMENT

ADVERTISEMENT

ADVERTISEMENT

RENCONTRE – Dorothée Olliéric : une maman sur le front

Depuis trente ans, elle court la planète au gré des conflits pour France 2. Mais le public ignore peut-être que ce reporter de guerre est aussi la mère de deux enfants, qu’elle a eus avec Philippe Vandel. Alors qu’elle publie ses souvenirs*, la journaliste évoque pour Gala les joies et les difficultés de cette “double vie”.

Pendant longtemps, Dorothée Olliéric n’a eu peur de rien. A 19 ans, la jeune Nantaise de bonne famille est partie au Chili prendre le pouls de la sourde révolte des opposants au général Pinochet. Et n’a pas hésité à nouer une relation amicale avec le sulfureux écrivain Jean-Edern Hallier, après lui avoir envoyé une lettre d’admiration. « J’étais une petite étudiante montée à Paris, il me faisait rencontrer des écrivains à La Closerie des Lilas, découvrir Cioran ou Roger Nimier, il m’invitait dans son château breton. Il était cultivé, un peu fou. Cette amitié était improbable, mais elle a été très importante dans ma vie. Jean-Edern a été un révélateur, il m’a dit “il faut aller là où les autres ne vont pas”. » La journaliste a le goût de l’actualité internationale et le « besoin viscéral d’aller là où ça se passe et de le vivre ». Elle devient grand reporter pour France 2 et écume les points les plus chauds du globe : Angola, Rwanda, Sarajevo… « Quand je me revois à mes débuts, avec ma longue tresse, j’ai l’air d’avoir 14 ans et demi. Mais quand on est jeune, on se croit immortelle… et je n’avais pas d’enfants. » Mais ça, c’était avant l’autre rencontre déterminante de sa vie. En 1999, une amie lui passe au téléphone un confrère qui adore ses reportages de guerre. Un certain… Philippe Vandel, qui est alors l’un des visages emblématiques de Canal+. Ils tombent amoureux et Philippe a l’intelligence de ne pas demander à Dorothée l’impossible : renoncer à ce métier passion qu’elle exerçait avant de le connaître. « S’il me l’avait demandé, ç’aurait été compliqué, nous avoue-t-elle. C’est important de vivre avec quelqu’un qui n’a pas la larme à l’oeil quand vous partez, qui n’est pas tétanisé par la peur… ou en tout cas, ne vous le montre pas. »

lire la suite en page suivante

ADVERTISEMENT

ADVERTISEMENT

Laisser un commentaire