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Alain delon décédé ce matin, les causes de sa mort viennent de tomber..

Triste érosion d’un mythe du cinéma français, adulé jusqu’en Chine, assumant sa nostalgie et jouant de la fascination qu’il continuait d’exercer, malgré une retraite des plateaux depuis 2010. Alain Delon aura marqué de nombreuses générations. Avec son incroyable beauté, il était né pour séduire. Après l’obtention d’un CAP de charcutier et sa mobilisation à Saïgon, en pleine guerre d’Indochine, Delon s’avance sous les projecteurs sans trop d’efforts.

L’armée avait été un premier échappatoire, avant que Delon, déjà insoumis, n’en soit exclu. Après le feu des mitraillettes, en Indochine, vient la chaleur des bras féminins, à Pigalle. C’est à cette époque qu’Alain réalise son pouvoir de séduction et, de rencontre en rencontre, pénètre les coulisses du cinéma qu’il illumine par sa grâce et sa beauté ambigüe.

En 1957, il décroche son premier rôle dans Quand la femme s’en mêle, film d’Yves Allégret qui lui permet d’enchaîner les succès comme Plein Soleil (1960), Rocco et ses frères (1960), Mélodie en sous-sol (1963) ou encore La Piscine (1968). Luchino Visconti, René Clément, Jean-Pierre Melville, Georges Lautner, Joseph Losey… Les plus grands l’ont fait tourner.

Incarnation de la virilité dans les années 60 et 70, Delon fera aussi tourner la tête des femmes : Romy (Schneider), Dalida (passion aussi brève qu’elle fut longtemps secrète), Nico (autre chanteuse, mère de son fils illégitime, Ari Boulogne),Nathalie (Delon, mère d’Anthony), Mireille (Darc), Anne (Parillaud), Rosalie (Van Breemen, mère d’Anouchka et Alain-Fabien)… pour ne citer qu’elles.

Sa notoriété d’acteur est sans conteste : 60 ans de carrière, 77 films et surtout… un caractère flamboyant, à la limite parfois de la mégalomanie. “Je vais partir, mais je ne partirai pas sans vous remercier”, déclare Delon, alors qu’il reçoit une Palme d’or d’honneur au Festival de Cannes en mai 2019, très ému, convoquant ses fantômes et évoquant sa propre disparition.

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