Une explication qui ne suffit pas à convaincre Aldi
L’oubli du croissant semble être une erreur involontaire. La cliente affirme avoir agi de bonne foi. Elle dit n’avoir jamais eu l’intention de voler quoi que ce soit. Pourtant, la direction du magasin ne l’entend pas ainsi. Au lieu de reconnaître un malentendu, elle exige que la cliente signe une déclaration d’aveux. Humiliée, la quinquagénaire obtempère mais garde un souvenir amer de l’incident. « Je me suis sentie comme une criminelle alors que ce n’était qu’un oubli. »
Pire encore : Aldi l’interdit désormais d’entrée dans tous ses magasins en Suisse. Pour cette cliente, les conséquences vont bien au-delà du simple malentendu. En quelques minutes, son passage en caisse s’est transformé en affaire judiciaire.
Une addition qui dépasse les 600 francs suisses
L’affaire aurait pu s’arrêter là. Mais la direction d’Aldi décide d’informer les autorités. La cliente reçoit une première amende de 200 francs suisses (soit 215 €), qu’elle règle sur place. Peu après, la justice lui inflige une seconde amende de 100 francs suisses (107 €), à laquelle s’ajoutent des frais de procédure.
Au total, l’oubli d’un croissant de 90 centimes coûte près de 650 euros. Une somme jugée démesurée par la cliente, mais aussi par de nombreux internautes qui ont relayé l’affaire sur les réseaux sociaux. Pour beaucoup, cette sanction est un exemple de démesure administrative, appliquée sans discernement.
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