🥗 Alerte nutrition : pourquoi il vaut mieux éviter la salade iceberg et la sucrine
Dans notre imaginaire collectif, manger de la salade est un geste santé par excellence. Peu calorique, rafraîchissante, facile à préparer, elle semble être l’alliée idéale d’une alimentation équilibrée. Pourtant, toutes les salades ne se valent pas. Selon la diététicienne Nathalie Majcher, certaines variétés très consommées, comme l’iceberg et la sucrine, n’ont que peu d’intérêt nutritionnel. Elle recommande d’opter pour des alternatives plus riches en vitamines et en antioxydants.
🌿 Une fausse impression de légèreté nutritive
Les salades iceberg et sucrine sont très appréciées pour leur croquant, leur douceur, et leur facilité d’intégration dans de nombreux plats. On les retrouve souvent dans les burgers, les sandwichs ou en accompagnement rapide d’un repas. Mais ce que peu de gens savent, c’est que ces variétés dites « pommées » ont un faible apport nutritionnel, en comparaison à d’autres salades plus foncées ou ouvertes.
🌓 Une structure qui limite la richesse nutritionnelle
La particularité de l’iceberg et de la sucrine est leur forme compacte. Leurs feuilles sont serrées les unes contre les autres, ce qui les rend peu exposées à la lumière durant leur croissance. Or, c’est justement la lumière du soleil qui permet aux végétaux de produire des nutriments, des vitamines et des antioxydants essentiels.
Résultat : ces salades sont très riches en eau (environ 95 à 96 %) mais pauvres en éléments nutritifs. Elles contiennent peu de vitamine C, de bêta-carotène (précurseur de la vitamine A), de folates (vitamine B9) et de polyphénols, ces puissants antioxydants qui protègent nos cellules du vieillissement prématuré.
📉 Une valeur nutritive faible
Comparée à d’autres types de salades, l’iceberg présente une valeur nutritive très faible. Par exemple :
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Elle apporte très peu de vitamine K, essentielle pour la coagulation du sang et la santé osseuse.
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Elle contient une quantité infime de bêta-carotène, indispensable pour la vision, la peau, et l’immunité.
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Son taux d’antioxydants est extrêmement bas, ce qui la rend moins intéressante pour prévenir certaines maladies chroniques.
Nathalie Majcher souligne que manger de l’iceberg ou de la sucrine n’est pas dangereux en soi, mais ne contribue pas efficacement à une alimentation protectrice et équilibrée.
🥬 Il existe plus de 2 000 variétés de salades… alors pourquoi se limiter ?
La diversité des salades disponibles aujourd’hui est immense : on compte plus de 2 000 variétés différentes, chacune avec ses propres textures, saveurs et apports nutritionnels. Pourquoi alors se limiter aux deux variétés les moins intéressantes pour notre santé ?
La spécialiste recommande vivement de varier les plaisirs et de choisir des salades aux feuilles foncées, bien exposées à la lumière, car elles contiennent généralement beaucoup plus de vitamines et de substances bénéfiques pour l’organisme.
✅ Les meilleures alternatives : riches, colorées et pleines de vitalité
Voici quelques suggestions de Nathalie Majcher pour remplacer l’iceberg et la sucrine au quotidien :
1. La frisée
Avec ses feuilles dentelées et son goût légèrement amer, la frisée est une excellente source de vitamines B9, K et d’antioxydants. Elle est parfaite pour accompagner les plats d’hiver ou à marier avec des fruits secs.
2. La romaine
Très riche en bêta-carotène, la romaine contient également des fibres, des minéraux et une bonne dose de vitamine C. Elle est croquante et s’intègre facilement dans les salades composées.
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