⚠️ Ces médicaments peuvent aider à mieux dormir aujourd’hui… mais risquent de fragiliser la mémoire de demain.
3. Les antipsychotiques : une utilisation à surveiller de près
Utilisés pour des troubles psychiatriques ou comportementaux (y compris chez les personnes déjà atteintes de démence), les antipsychotiques comme la rispéridone ou l’halopéridol sont eux aussi montrés du doigt.
Certaines études suggèrent que chez les personnes âgées, le risque de déclin cognitif pourrait être multiplié par deux sous ce type de traitement. À cela s’ajoutent d’autres risques : AVC, chutes, confusion et mortalité accrue.
⚙️ Pourquoi ces médicaments affectent-ils le cerveau ?
Les anticholinergiques et les benzodiazépines agissent sur les neurotransmetteurs du cerveau, notamment l’acétylcholine, qui joue un rôle clé dans la mémoire et les fonctions cognitives.
Pris sur le long terme, ces médicaments peuvent :
perturber la mémoire,
ralentir les capacités de concentration,
favoriser des lésions cérébrales progressives,
et accentuer le déclin cognitif lié à l’âge.
Le risque ne réside pas dans une prise occasionnelle, mais dans l’accumulation silencieuse au fil des années, souvent sans que le traitement soit réévalué.
🩺 Que faire si vous prenez l’un de ces médicaments ?
Pas de panique : ces traitements ont leur utilité médicale et sont parfois indispensables. Mais ils doivent être pris avec prudence, en particulier chez les personnes âgées ou en cas de traitement au long cours.
👉 La meilleure attitude est d’en discuter avec votre médecin. Lui seul pourra :
évaluer les bénéfices et les risques,
proposer des alternatives plus sûres,
ajuster la posologie ou la durée du traitement.
Ne jamais arrêter un médicament de sa propre initiative, surtout si vous le prenez depuis longtemps. Cela pourrait entraîner un effet rebond ou des complications.
👵 Un enjeu pour nos aînés, mais pas seulement
Le lien entre certains médicaments et Alzheimer concerne toutes les générations. Car bien que les effets soient plus visibles après 60 ou 70 ans, la prévention commence bien avant.
Un usage raisonné des médicaments, même dès 40 ou 50 ans, peut faire la différence à long terme. Il s’agit de préserver son capital cognitif, tout comme on prend soin de son cœur ou de ses articulations.
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