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INTERVIEW – David Hallyday : Johnny, Sylvie, ses sœurs… La grande confession !

INTERVIEW – David Hallyday : Johnny, Sylvie, ses sœurs… La grande confession ! © ©Marcel Hartmann/H&K
Quand ils avaient joint leurs talents, cela avait donné Sang pour sang, l’album le plus vendu de Johnny. Aujourd’hui, sur scène*, le fils s’apprête à mêler le répertoire de son père au sien. Un moment suspendu comme un voyage en enfance. Enfance qu’il revisite pour nous. A coeur ouvert.

Derrière ce mélange de sympathie et de pudeur – héritage familial –, on devine un homme solide, décidé. Qui ne craint pas de faire des choix. Comme celui de Requiem pour un fou, un album qu’il s’apprête à porter sur scène, et dans lequel il s’est autorisé à réarranger et mêler ses chansons à celles de son père. Un voyage dans sa propre histoire qu’il va offrir et qui va le bousculer, il le sait. Il a d’ailleurs attendu avant d’oser cette émotion-là. Il a pris le temps de mettre à distance le chagrin d’un fils qui a perdu son père.

GALA : Comment vous est venue l’idée de cet album ?
DAVID HALLYDAY : Au début, j’ai simplement réenregistré certaines de mes chansons qui méritaient, selon moi, une meilleure production. Et je me suis dit : « Tiens, pourquoi ne pas reprendre aussi Sang pour sang ? » Une chose en entraînant une autre… Par ailleurs, je venais d’écrire une autobiographie [Meilleur album, édition Le Cherche Midi, ndlr] qui m’avait replongé dans les souvenirs.

GALA : Des souvenirs musicaux ?
D. H. : Bien sûr, car les chansons de mes parents font partie de mon ADN. Et j’ai réalisé, après coup, qu’avec ce travail de réarrangement je m’inscrivais dans la suite de Sang pour sang, dans ce qu’on avait commencé à raconter tous les deux : les valeurs à partager, la transmission, ce qu’on laisse à nos enfants, à notre famille, la trace…

GALA : Vous poursuivez finalement une conversation avec lui !
D. H. : Avec mon père on s’est dit beaucoup de choses, des merveilleuses et des plus difficiles. Et je me dis qu’il aurait été fier de cet album-là. Il aurait aimé le chanter.

GALA : La tournée, qui commence le 2 novembre 2024, va être extrêmement visuelle. Peut-on parler de spectacle musical ?
D. H. : Oui. Je vais raconter une histoire…

GALA : Celle d’un père et d’un fils ?
D. H. : Pas seulement. Je vais aussi revenir sur cet autre lien qui nous unissait et qui était la musique.

GALA : Vous avez souffert de ne pas faire une suite à Sang pour sang avec lui ?
D. H. : Non. C’est d’ailleurs moi qui ne l’ai pas souhaité. Parce que je n’avais pas envie de trahir ce qu’on avait fait, ce que j’avais vécu avec lui et lui avec moi. C’est comme au cinéma, parfois, la première prise est la meilleure parce qu’on est dedans, on ne réfléchit pas, on vit le moment.

GALA : Et c’est l’album de votre père qui s’est vendu le plus ! Pourquoi choisir le nom de Hallyday et non pas celui de Smet ? Cela correspondil à une dualité entre l’homme public et l’homme privé ?
D. H. : Pas du tout. Ce nom m’a été donné dès ma naissance : dans Paris Match, on annonçait que Sylvie Vartan présentait son fils David Hallyday. Et ça m’a suivi !

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