2. Il a les pupilles rétractées
Impossible de contrôler la taille de ses pupilles ! Si elles sont biologiquement conçues pour s’adapter à la lumière, nous les dilatons ou les rétractons également selon nos émotions ou nos objectifs. Les psychologues utilisant la symbolique gestuelle les considèrent d’ailleurs comme le siège de l’authenticité. Une personne sereine affichera en permanence une légère dilatation, alors qu’un menteur, prisonnier de ses calculs, aura les pupilles rétractées. Cela traduit une forte activité cognitive, qui laisse peu de place à l’émotion. Le collègue qui arbore des pupilles aussi petites que des têtes d’épingle quand il vous assure “J’ai adoré ta présentation” vous flatte à coup sûr. S’il était
sincère, ses pupilles se dilateraient jusqu’à couvrir presque tout l’iris.
3. Il ferme les paupières avant ou après une prise de parole
Une manière de se concentrer ou de se donner du courage avant de se lancer ? Pas toujours ! En situation délicate, ce tic caractérise la mauvaise foi. Symboliquement, les paupières représentent en effet la frontière entre la réalité et le rêve : les bouger nettement est la manifestation d’un “dérapage oculaire”, qui révèle une déconnexion d’avec la réalité et un stress causé par le mensonge. On sait qu’on est en train de formuler un vœu pieux, mais on persiste et signe ! Même analyse si la personne lève les yeux au ciel à plusieurs reprises durant son discours. Ces tics peuvent aussi accompagner un regard habituellement glacial, en contradiction avec un sourire ou un ton faussement jovial. Le poids du regard est alors utilisé pour imposer un propos, vrai ou faux.
ADVERTISEMENT