6. Il porte constamment la main à son nez
Un neurologue et un psychiatre américain ont analysé les réactions de Bill Clinton devant le grand jury lors de ses auditions au sujet de l’affaire Monica Lewinsky. Ils ont constaté que lorsque l’ancien président mentait, il fronçait les sourcils avant de porter la main à son nez, geste qu’il a répété 26 fois. Lorsque ses réponses étaient sincères, il n’esquissait pas ces mouvements. Cependant, précisent les psychologues, ces tics étaient également liés au caractère sexuel de l’affaire. Ajoutons, quitte à tordre le cou au mythe de Pinocchio, que tous les tics liés à l’appendice nasal ne signifient pas qu’il y a mensonge : se gratter les ailes du nez, par exemple, révèle plutôt une hésitation. Là encore, tout dépend du contexte et de ce que nous dit notre intuition. N’oublions pas que le nez est symboliquement (et logiquement) apparenté… au flair.
7. Il cache ses mains ou au contraire s’en sert sans cesse pour appuyer ses propos
Les mains symbolisent la communication. Si elles sont cachées derrière un pupitre, sous un dossier, sous la table, cela indique que leur propriétaire n’est pas entré dans le dialogue et fait simplement semblant d’y participer. A l’opposé, des gestes trop construits – comme ceux dont les politiques ponctuent leurs discours – sont tout aussi trompeurs. Lorsqu’il tend les bras, les paumes dirigées vers le haut, votre interlocuteur prétend montrer sa bonne volonté. Mais a-t-il quelque chose à offrir ? Et lorsqu’il s’appuie sur les coudes et que les pulpes des doigts se touchent, formant une sorte de toit, l’espacement entre ses paumes indique que ses propos ne sont pas sincères.
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