Depuis toujours, le chou trône fièrement dans nos cuisines : facile à préparer, économique et bourré de nutriments. Pourtant, derrière ses feuilles vertes nourrissantes, se cache une réalité moins connue : pour certains, en manger peut être risqué. Mais qui sont ces personnes concernées ? Et surtout, pourquoi ce légume si populaire peut-il devenir problématique ? Installez-vous confortablement, la réponse pourrait bien vous surprendre…
Pourquoi le chou est-il si apprécié en France ?
Le chou, c’est un peu comme la baguette pour les Français : un incontournable du quotidien. Riche en vitamines A, P, C, E et B, il agit comme un véritable atout pour renforcer nos vaisseaux sanguins, soutenir notre système nerveux et dynamiser notre métabolisme. Faible en calories, il est également l’allié rêvé pour ceux qui veulent garder la ligne sans se priver.
Avec lui, l’hiver paraît moins rude, tant ses soupes réconfortantes réchauffent les cœurs. Mais attention, même les meilleurs alliés ont leurs limites…
Qui devrait limiter ou éviter la consommation de chou ?
Les personnes souffrant de troubles thyroïdiens
Imaginez votre thyroïde comme un chef d’orchestre, réglant harmonieusement toutes les fonctions vitales. Le problème, c’est que le chou renferme de la goitrine, une substance capable de perturber cette harmonie en provoquant un gonflement de la glande.
Les personnes atteintes de goitre ou de dysfonctionnements thyroïdiens doivent donc rester vigilantes. En cas d’envie irrépressible, il est recommandé de plonger les feuilles de chou dans de l’eau salée durant 10 à 15 minutes, puis de les hacher finement avant de les consommer. Ce petit geste permet de réduire significativement la présence de goitrine.
Ceux dont la digestion est fragile
Si l’on compare notre intestin à une route nationale, le chou est une sorte de « bulldozer » : efficace pour déblayer la voie en cas de constipation grâce à ses fibres. Mais pour un système digestif déjà affaibli (diarrhée, intestins sensibles), ce bulldozer devient un rouleau compresseur incontrôlable, aggravant les troubles.
En cas de digestion difficile, mieux vaut donc passer son tour et opter pour des légumes plus doux comme les carottes cuites ou la courgette vapeur.
Les personnes sujettes aux allergies ou aux hémorragies oculaires
Quand on pense allergies, on imagine souvent le printemps et son cortège de pollens. Pourtant, consommer du chou, surtout mariné, peut aussi provoquer des réactions inattendues : démangeaisons, larmoiements, nez qui coule…
La faute à l’histamine naturellement présente dans ce légume, comparable à un invité indésirable qui s’invite sans prévenir à la fête. Ainsi, en cas de terrain allergique ou d’hémorragie sous-conjonctivale (petite tache rouge dans l’œil), mieux vaut faire l’impasse sur le chou.
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