Avant de poursuivre : « Honte au gouvernement Macron d’avoir légitimé l’extrême-droite comme jamais auparavant, en flirtant avec leurs thèmes comme la ‘loi immigration’ ou l’obsession autour de l’abaya Honte aux partis politiques qui s’allient sans aucune vergogne à l’extrême-droite pour quelques sièges à l’Assemblée Nationale, et sauver leurs carrières. Puis de conclure « Honte à tous ceux qui ont participé à ce climat de xénophobie et de discrimination qui va abîmer définitivement l’image de la France. Et, honte au Rassemblement National d’être un parti extrême, raciste, dangereux et dont l’unique but est de diviser les Français pour mieux régner ».
YANNICK NOAH EN PREMIÈRE LIGNE
Un climat assez délétère qui n’est pas sans rappeler celui de 2014. De nombreux artistes avaient en effet déjà fait front commun pour contrer l’extrême droite. Lors des élections municipales de cette année-là, des personnalités parmi les plus importantes de l’hexagone avaient menacé de ne plus se produire dans les villes où le Front National arriverait en tête des votes.
Cela avait notamment été le cas de l’ancien tennisman devenu chanteur Yannick Noah. Il avait ainsi annoncé qu’il ne donnerait plus aucun concert en France si le Front National arrivait en tête des élections. Même son de cloche chez Patrick Bruel qui avait ainsi déclaré : « Même si je peux comprendre que des électeurs désespérés répondent à un discours populiste, je ne veux pas me produire devant une institution dont je méprise l’idéologie ». Dix ans plus tard, nous y sommes, reste donc désormais à voir si ces artistes mettront leurs menaces à exécution.
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