Dans ces moments d’émotion intense, un dernier geste d’amour semble si naturel : poser un baiser sur le front d’un être cher disparu. Et pourtant, certaines voix médicales s’élèvent pour inviter à la prudence. Peut-on vraiment se faire du mal en voulant faire du bien ? Décryptage tout en douceur d’une question délicate mais essentielle.
Un dernier baiser… mais à quel prix ?
C’est un rituel que l’on retrouve partout dans le monde : toucher la main d’un proche décédé, caresser son visage, ou lui déposer un tendre baiser. Ces gestes nous aident à faire nos adieux, à amorcer le deuil. Pourtant, certains médecins, comme le Dr Viktor Ivanovik, dont les propos ont circulé sur les réseaux sociaux, rappellent que ce contact, si beau soit-il, n’est pas toujours dénué de risque.
Selon lui, certaines bactéries peuvent subsister dans le corps, notamment si la personne est décédée d’une infection. Ce n’est pas courant, mais cela peut arriver. Et dans de très rares situations, un simple contact physique pourrait suffire à transmettre une maladie.
Ce que dit la médecine : entre précaution et compassion
Bonne nouvelle : dans la très grande majorité des cas, le risque de transmission est faible, surtout si le décès n’a aucun lien avec une pathologie infectieuse. Mais certaines maladies appellent à une vigilance renforcée. Parmi elles :
- La tuberculose
- Les hépatites B et C
- Certaines infections bactériennes sévères
- Quelques fièvres virales exceptionnelles
Dans ces situations, les professionnels de santé recommandent d’éviter tout contact rapproché, même après le décès. Mieux vaut alors demander conseil à un médecin ou à un professionnel des services funéraires, qui saura orienter les familles avec tact et respect.
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