Imaginez : une simple boule dans le cou, discrète, presque invisible, qu’on remarque à peine devant le miroir. On pense à un léger gonflement passager, sans gravité. Et pourtant… c’est parfois le corps qui envoie un discret signal d’alerte. C’est ce qu’a vécu Mme Hien, 54 ans, dont l’histoire pourrait bien vous donner envie de prêter davantage attention à votre cou.
Une boule dans le cou, ça arrive… mais faut-il s’en inquiéter ?

Beaucoup d’entre nous ont déjà senti une petite masse au niveau du cou en cas de fatigue, de rhume ou après une infection. C’est souvent bénin : un ganglion enflé, une tension musculaire… C’est d’ailleurs exactement ce que pensait Mme Hien lorsqu’elle a découvert une petite grosseur persistante, un peu dure, juste sous la peau.
Sauf qu’au bout de deux semaines, cette fameuse boule ne disparaît pas. Pire : elle devient sensible au toucher. Par précaution, Mme Hien décide alors de consulter à l’hôpital. Résultat ? Un goitre multinodulaire est diagnostiqué, avec plusieurs nodules – des sortes de petites boules dans la glande thyroïde – dont l’un particulièrement suspect.
Pourquoi les médecins ont opté pour la chirurgie

Bien que les analyses initiales n’indiquent rien d’alarmant, les médecins prennent une décision forte : retirer une partie de la thyroïde, afin d’éliminer tous les nodules et prévenir tout risque d’évolution défavorable. Une opération minutieuse, menée avec succès, qui permet à Mme Hien de rentrer chez elle seulement deux jours plus tard.
Et là, surprise : l’analyse des tissus révèle qu’un tout petit nodule de 3 mm était en réalité cancéreux. Un cancer de la thyroïde, discret mais bien présent. Grâce à cette intervention rapide, il a été totalement retiré, évitant toute complication.
Le cancer de la thyroïde : discret mais pas rare
En France comme dans de nombreux pays, le cancer de la thyroïde est de plus en plus diagnostiqué, en particulier chez les femmes. La bonne nouvelle ? Détecté tôt, il se soigne très bien. Le type de cancer dont souffrait Mme Hien – une forme papillaire à composante folliculaire – présente un taux de survie à 5 ans très élevé : plus de 98 %. Autrement dit : avec un dépistage et un traitement rapide, on peut reprendre une vie normale.
Mais voilà le hic : à ses débuts, ce type de cancer passe souvent inaperçu. Il ne provoque ni fièvre, ni douleur franche, ni symptôme spectaculaire. D’où l’importance de connaître les signaux qui doivent alerter.
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