ADVERTISEMENT

ADVERTISEMENT

ADVERTISEMENT

Vous est-il déjà arrivé de vouloir crier ou bouger en dormant… sans y parvenir ?

Imaginez-vous allongé dans votre lit, les yeux grands ouverts, parfaitement conscient… mais incapable de bouger. Une sensation d’étouffement, la perception d’une présence étrange dans la pièce, et cette peur viscérale de ne pas pouvoir réagir. Ce scénario angoissant est plus courant qu’on ne le pense, et son explication est bien plus scientifique que surnaturelle.

La paralysie du sommeil : quand le corps ne répond plus

On l’appelle paralysie du sommeil, mais elle est aussi connue sous des noms bien plus inquiétants, comme « la montée du mort », dans certaines cultures populaires. Ce phénomène étrange survient souvent au moment de l’endormissement ou du réveil. On se réveille partiellement : l’esprit est conscient, mais le corps reste bloqué. Impossible de bouger un bras, une jambe ou même de parler. Et c’est là que l’angoisse s’installe.

Dans cet état, certains ressentent une pression sur la poitrine, d’autres ont l’impression d’être observés, voire attaqués. Des hallucinations peuvent apparaître : des formes dans l’ombre, des voix indistinctes ou des sensations tactiles très réelles. Comme dans un mauvais rêve… sauf qu’on est bien réveillé.

Pourquoi ça arrive ? Une explication simple mais encore peu connue

La paralysie du sommeil survient à cause d’un décalage entre le cerveau et le corps. Pendant le sommeil paradoxal – cette phase où l’on rêve le plus – notre cerveau inhibe volontairement les muscles pour éviter que l’on bouge en dormant. C’est une sorte de sécurité naturelle.

Le problème, c’est que parfois, au réveil, le cerveau sort de cette phase avant que le corps ne soit réactivé. Résultat : vous êtes conscient, mais vous ne pouvez pas bouger. Cette dissociation temporaire ne dure en général que quelques secondes à une minute, mais elle peut sembler interminable.

Stress, anxiété, fatigue : les facteurs à surveiller

La paralysie du sommeil n’est pas forcément signe de maladie. Mais elle est souvent liée à une mauvaise qualité de sommeil. Des nuits trop courtes, un rythme irrégulier, le stress, l’anxiété, ou même une position de sommeil inhabituelle (comme dormir sur le dos) peuvent en être à l’origine.

Certaines études ont également établi un lien avec des troubles comme la dépression ou des épisodes de stress post-traumatique. Bref, lorsque l’esprit est en surcharge, le corps a parfois du mal à suivre.

Comment l’éviter ? Des gestes simples pour mieux dormir

Pas besoin de traitement médical dans la majorité des cas. Mais quelques bonnes habitudes peuvent tout changer :

  • Adopter un rythme de sommeil régulier : se coucher et se lever à la même heure aide à stabiliser les phases du sommeil.
  • Limiter les excitants en soirée : café, thé, alcool et écrans perturbent le cycle naturel du sommeil.
  • Apprendre à gérer le stress : relaxation, respiration profonde, méditation… Des outils simples pour apaiser le mental avant d’aller se coucher.
  • Optimiser son environnement de sommeil : chambre fraîche, calme, bien sombre, avec une literie confortable.

Et si une paralysie du sommeil se produit malgré tout ? La clé est de rester calme. Se concentrer sur la respiration, essayer de bouger un doigt ou un orteil – c’est souvent le déclic qui permet de sortir de cet état.

lire la suite en page suivante

ADVERTISEMENT

ADVERTISEMENT

Laisser un commentaire